Altermobilités
Aujourd’hui, la mobilité est au cœur des préoccupations environnementales et sociales. C’est pourquoi les modes de déplacement sont remis en question, notamment pour les modes de transport qui ont un impact considérable sur notre planète et sur notre santé.
Dans ce contexte, l’altermobilité est une notion qui gagne en importance. Évoqué en 2005 par B. Marzloff, ce néologisme est un concept qui va au-delà du simple déplacement. Il suggère un rapport original et nouveau à l’espace et au temps qui pourrait être défini comme « une mobilité qui prend son temps ».
Qu’est-ce que l’Altermobilité ?
Forme de mobilité privilégiée par les personnes qui renoncent à l’utilisation individuelle d’une voiture particulière au profit de la mobilité durable. Cette mobilité alternative comprend donc des modes de déplacement tels que le vélo, la marche, les transports en commun, le covoiturage, l’autopartage, etc. L’objectif est de réduire l’impact environnemental de nos déplacements et de favoriser une utilisation plus efficace et raisonnée de l’espace public.
Cependant, il est important de noter que l’altermobilité ne consiste pas uniquement à remplacer la voiture individuelle par un autre mode de déplacement. Elle repose avant tout sur une approche globale et intégrée de la mobilité, qui privilégie les modes doux et les transports en commun, mais qui prend également en compte l’urbanisme et l’aménagement du territoire.
Développer des modes alternatifs plus complémentaires à la voiture
Afin de développer l’altermobilité, il est essentiel de proposer des modes alternatifs plus complémentaires à la voiture. Cela passe notamment par une amélioration de l’offre de transports en commun, une meilleure gestion de la voirie et du stationnement, ainsi qu’une promotion active des modes doux tels que le vélo et la marche. Il est également important de mettre en place des services de covoiturage et d’autopartage, qui permettent de réduire le nombre de voitures en circulation.
L’altermobilité est une approche novatrice qui permet de repenser notre rapport à la mobilité et de réduire l’impact environnemental de nos déplacements. Elle repose sur une approche globale et intégrée de la mobilité, qui implique une transformation en profondeur de nos modes de déplacement et de l’aménagement du territoire. Il est essentiel de continuer à développer cette approche pour construire un avenir plus durable et plus équilibré.